CONTENU DE LA PAGE:
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- LE LANGAGE INVERSE ("BACKWARD MASKING") : QU'EN EST-IL ?
- CONCLUSION DE CETTE THEORIE
- ETUDES DE L'INSERM
- PUBLICATION REVELATRICE DE L'UNIVERSITE DE LONDRES
- UNE NOUVELLE SCIENCE : LE NEUROMARKETING
- LES AUTRES RECHERCHES FRANCOPHONES
- CONCLUSIONS DE DIVERS SCIENTIFIQUES
- EXPERIENCE AVEC DES SOURIS
- LES EFFETS BOITE DE NUIT ET DES CONCERTS

Le contenu non exhaustif de cette page est une compilation de diverses recherches significatives et analyses neurologiques, sociologiques et scientifiques.
Vous trouverez plus de références et études dans le livre
« Les Écrans Face à l'Innocence ».

 

Le cerveau fonctionne par neuro-connexions. Schématisons afin de rendre ce processus compréhensible de tous :

Les neurones envoient en permanence toutes les informations sous forme de messages électrochimiques qui créent des voies neuronales.


Lorsque nous expérimentons une nouvelle sensation, physique ou émotionnelle, ce fabuleux organe mémorise sous forme d’un nouveau « sentier neuronal » qui rend possible d’y avoir accès à chaque fois que cette expérience se renouvelle.

A chaque fois que cette expérience se présente, le cerveau élargit le sentier qui devient alors un « chemin neuronal » qui s’amplifie avec la fréquence de ces répétitions. A force, ce chemin neuronal deviendra une « voie neuronale » qui se traduit par des habitudes, un comportement répétitif couple par des émotions, le tout étant devenu tellement habituel qu’il devient inconscient.

La force de la répétition crée des habitudes et des automatismes.

L’industrie et les médias maîtrisent ce processus qui les motive à manipuler et influencer les masses par un matraquage récurrent, c'est un fait. 

Toutes les méthodes sont bonnes pour le conditionnement et la perception de ce qui nous entoure, pour pousser à la consommation, contrôler la perception des politiques, de croyances et des valeurs. L’industrie, la politique et d’autres organisations en font usage à profusion…

Le matraquage médiatique crée des repères qui deviennent des « points d’ancrage ». Les logos publicitaires, les slogans, les mélodies,… sont des conditionneurs qui nous poussent à nous souvenir des marques. A chaque fois que l’on entend une mélodie associée à un produit, à une émission,… nous pouvons toujours l’associer au produit ou au souvenir ancré dans notre esprit.

Les conditionnements pilotent notre vie et celle de la société à notre insu.

Ce qui caractérise encore le cerveau, et cet aspect est souvent négligé, c’est qu’il est absolument incapable de faire la différence entre un vécu réel, l’imaginaire, le virtuel et le symbolique. Pour vous illustrer cela, pensez un instant au pouvoir incroyable du fantasme ou des rêves que vous pouvez vivre comme si cela s’était réellement passé… L’Homme, dans sa fantastique complexité, est capable de vivre des événements réels au même titre qu’au sens figuré. Le cerveau traite toutes ces données de façon identique.

 

LE LANGAGE INVERSE ("BACKWARD MASKING") : QU’EN EST-IL ?

Vous avez probablement entendu parler de ces rumeurs où certaines chansons cacheraient d'autres messages, une fois la bande passée à l'envers ? Pour les uns il s'agit de l'œuvre du diable, pour d'autres de la pure suggestion ou encore de la coïncidence.

Existe-t-il une théorie ou une étude valable ?

Aucune conclusion ou observation validée par la science n'est disponible en ce moment.

Cependant, l’une des personnes les plus reconnues, dans le monde anglo saxon, dans le domaine du langage inversé, est le chercheur DAVID JOHN OATES, Australien.

Depuis plus de 20 ans il publie les résultats de ses recherches qualifiées, par certains, de dignes d’un prix Nobel. Donc, assez intéressant pour le signaler ici.
Les aboutissements de ses recherches ont fait couler beaucoup d’encre aux États-Unis et en Australie et divise les experts.

Pendant des décennies, aucun scientifique ou spéculateur ne pouvait expliquer en quoi résidaient les dangers des messages subliminaux inversés dans la musique et quels seraient les processus neurologiques de cette influence. 

On se contentait de dire : « le cerveau perçoit ces messages, mais comment, et quel est le processus engendré, personne ne le sait ». 

Il n'y avait aucune théorie capable de légitimer ce processus. Cette explication incomplète et bien mystérieuse fut la seule pendant des décennies, nourrissant toutes sortes de spéculations, de légendes urbaines et de sermons violents d’évangélistes anglo saxons. On ne savait plus trop quoi croire ou même si nous devions encore le croire. Ils se sont toujours contentés de dire que c’était néfaste, que cela avait des conséquences sur le comportement, point, aucune autre forme d'explication valable. Par conséquent ces affirmations semblent plutôt nourrir les légendes urbaines.

Grâce à la théorie de David Oates, une nouvelle vision révolutionnaire se présente. Plausible et méthodique, elle est démontrée par un millier d’exemples très clairs accompagnés d'une hypothèse qui semble tenir la route !

Enfin, voici une réponse disponible qui tente de démystifier ce processus de manipulation de notre subconscient !

il est régulièrement interviewé par la presse écrite et télévisée. Le parler à l'envers ou langage inversé serait aujourd’hui qualifié de « découverte du 7ième sens ».
La télépathie et la clairvoyance sont répertoriées comme le sixième sens.

 

DAVID JOHN OATES
REPOND AUX QUESTIONS DE « LESUBLIMINAL.FR » !

CLIQUEZ ICI POUR LIRE L'ENTRETIEN


CONCLUSION DE CETTE THÉORIE :

Les messages cachés ou secrets (la technique du « BACKWARD MASKING  » que nous connaissons dans la musique) ne sont donc pas toujours le fruit de préméditations, comme on essaye de nous le faire croire depuis des années. Ces messages codés ne sont pas forcément tous provoqués et inspirés par le mal ou les forces occultes. Nous pouvons aussi trouver des messages subliminaux positifs et exprimer des messages d’amour, de politique ou d’autres sujets généraux.

Dans ces cas spécifiques de messages inconscients, nous pouvons qualifier cette théorie de : « la voix de l’inconscient ».
Fait intéressant : la logique nous pousse à penser que cette théorie se révèlerait fonctionner dans toutes les langues ! 

Découvrez cette théorie étonnante plus en détails et visionnez la vidéo de sa première conférence en France dans le chapitre « Le langage inversé ».

Pour ceux qui ne sont pas capables de prendre du recul, ils peuvent conditionner et être traduits inconsciemment en pensées et actions négatives qui systématiquement influenceront le jugement, les perceptions et les comportements. Ces messages spécifiques peuvent alors probablement entraîner des dérives dans les excès pour ceux qui sont les plus réceptifs et émotionnellement fragiles.

Selon cette théorie, le subconscient s'exprimerait donc à l’envers. Il serait possible que les filtres neurologiques décodent des messages que nous entendons et, par matraquage médiatique, créent des valeurs et des croyances dans les esprits. Le comportement est guidé par ces valeurs et ces croyances individuelles.

ALEISTER CROWLEY, un gourou, "sorcier sataniste" des temps modernes du début du XXième, avait observé ce principe d'influence des émotions et du comportement bien avant que les théories et analyses modernes puissent le démontrer et l'affirmer. Nous le développons plus loin.

Inspiré de pratiques ancestrales et, comme beaucoup de découvertes, c’est le hasard qui est à l'origine de la pratique de tout inverser dans des pratiques occultes. Elle devint intrigante et mise en application pour son caractère mystique, secret et ésotérique. Cette technique mystérieuse alimente encore et toujours toutes sortes de rumeurs et de psychoses. Sont utilisation dans un tel contexte reste ambigu.


Le désir de créer des rituels secrets et occultes et, dans certains cas, opposés au christianisme devenait une motivation à l’origine de ces cérémonies douteuses et une capacité de créer des phrases compréhensible dans les deux sens. Cela renforcerait les notions de « mystique ». Ce processus est extrêmement complexe et représente une expérience maîtrisée. Certains artistes maîtrisent cette technique à la perfection ! Vous lirez plus de détails sur ce sujet dans le chapitre « contexte historique ».

Certaines rumeurs et légendes urbaines ont été favorables à certains groupes musicaux : les disques se vendaient encore plus.




L’une des questions qui revient systématiquement, est : « oui, bon d’accord, mais moi je n’écoute pas les paroles » ou du genre : « de toute façon, je ne comprends pas l’anglais  ». Réflexion que vous vous êtes probablement faite lors de la lecture de ce site…

Que savons-nous exactement sur les effets des messages subliminaux ?
Sur le sujet, la science a publié ses résultats les plus récents.
Les recherches progressent en voici les dernières publications :

 

ETUDES DE L' INSERM :

Voici l'étude récente de l’INSERM qui tend à accréditer l’influence réelle des messages subliminaux.

Selon le communiqué de presse du 27 août 2008 nous lisons :

"A la fin des années 1950, des publicitaires américains prétendaient avoir accru leurs ventes en flashant à l'insu des téléspectateurs des messages subliminaux indiquant « eat pop-corn », avant d'avouer qu'il n'en était rien.  Depuis, aucune étude n'a jamais pu mettre en évidence l'effet des messages subliminaux sur les choix des individus. Pourtant, le cerveau est capable de réagir à certain nombre de stimuli inconscients.  Jusqu'à quel point ? Des travaux menés par Mathias Pessiglione au sein de l'unité Inserm 610 « Neuro-anatomie fonctionnelle du comportement et de ses troubles », en collaboration avec l'University College de Londres,  démontrent qu'il est possible, grâce à un système de récompenses, de conditionner le choix des individus pour des dessins abstraits qu'ils n'ont jamais perçus consciemment."

Cette étude est publiée dans l'édition du 28 août de Neuron.

A ce jour, les études de perception subliminale menées chez l'homme ont démontré que l'individu pouvait traiter un certain nombre de caractéristiques des stimuli (jusqu'au sens des mots par exemple) sans en avoir conscience. On parvient également chez l'homme à déclencher un apprentissage dit pavlovien en diffusant des images subliminales suivies de récompenses ou de punition. Ainsi, la projection répétée d'images subliminales associées à un choc électrique finit par induire une transpiration cutanée inconsciente avant le choc électrique. Mais il s'agit là d'une réponse automatique du système nerveux central et pas d'une action volontaire de l'individu. Aucune étude n'a montré qu'on pouvait induire un apprentissage dit  instrumental, c'est-à-dire susciter la reproduction d'une action volontaire par l'obtention d'une récompense, de manière inconsciente. De même, toutes les études sérieuses menées sur les publicités subliminales ont conclu qu'elles n'avaient pas d'influence sur les choix des sujets.  

      

Les messages subliminaux sont-ils réellement en mesure d'influencer nos décisions et donc nos actions ?
C'est ce qu'a tenté de démontrer Mathias Pessiglione, en croisant de manière originale les connaissances sur le conditionnement instrumental et celles sur la perception subliminale.

Sur 20 volontaires britanniques âgés de 18 à 39 ans, les chercheurs ont utilisé un système de récompenses/punitions monétaires pour conditionner leur choix. A chaque essai, un dessin abstrait contenant un indice caché a été flashé assez brièvement pour que les sujets n'en aient pas une perception consciente. Il leur a été demandé de presser ou non un bouton réponse. S'ils n'appuyaient pas sur le bouton ils ne gagnaient rien (réponse prudente). S'ils appuyaient sur le bouton, ils pouvaient gagner ou perdre un euro (réponse risquée). En réalité, l'un des indices flashé de manière subliminale annonçait la récompense (gain d'un euro si on appuie sur le bouton) et l'autre la punition (perte d'un euro si on appuie sur le bouton).

   
Au fil de l'épreuve les volontaires appuyaient davantage en réponse à l'indice récompensé par rapport à l'indice puni, de manière très significative. De plus, lorsque les indices leur ont été dévoilés clairement à la fin du test,  les sujets ont montré une préférence pour les indices associés aux récompenses. En conclusion, la procédure de conditionnement influence significativement les préférences des sujets pour des dessins abstraits qu'ils n'ont jamais (consciemment) vus auparavant. 

Grâce aux techniques d'imagerie cérébrale fonctionnelle (IRM), Mathias Pessiglione et ses collègues ont identifié certains composants du circuit cérébral opérant  le conditionnement subliminal. En particulier, comme les chercheurs l'avaient montré en 2006 lors d'un conditionnement non subliminal, l'activation du striatum (un ganglion sous-cortical) permet de différencier progressivement les indices récompensés des indices punis, de façon à guider les choix des sujets sans qu'ils en aient conscience.         

L'apprentissage instrumental fait donc partie des processus mentaux qui peuvent se produire à notre insu. Les chercheurs estiment que la technique utilisée pourrait être appliquée plus généralement pour déterminer si d'autres traitements opérés par le cerveau humain sont accessibles ou non à l'esprit conscient. Il est par ailleurs vraisemblable que ces mécanismes d'apprentissage soient perturbés dans les pathologies impliquant le striatum, comme la maladie de Parkinson ou le syndrome de Gilles de la Tourette.

(Source : Communiqué de presse de l'INSERM - Août 2008)

PUBLICATION DE L'UNIVERSITE DE LONDRES :

Avant l'INSERM, L'UNIVERSITY COLLEGE de Londres à publié une recherche, l'article fut diffusé par le magazine « Destination Santé » le 13 mars 2007 : « Des chercheurs britanniques sont parvenus à démontrer le pouvoir des images subliminales. A l'aide d'une imagerie par résonance magnétique (IRM), ils ont observé la trace qu'elles laissent dans le cerveau. Rappelons que les images subliminales sont ainsi nommées parce qu'elles se trouvent en deçà de notre seuil de vigilance. L'exemple type est celui d'une image unique glissée dans une séquence filmée à 24 images/seconde. Elle est "invisible" à l'œil nu… mais elle est bel et bien "vue", inconsciemment, par notre cerveau. Et quand en pleine canicule l'image est celle d'une canette bien fraîche ».

Cela, c'était la théorie. Jusqu'à la découverte qui à juste titre, paraît subjuguer le
Dr BAHADOR BAHRAMI ( University College de Londres). « Ce qui est intéressant ici, c'est que notre cerveau note des choses dont nous ne nous rendrons jamais compte. Nous avons réussi à prouver qu'il répondait aux images subliminales par l'intermédiaire du cortex visuel. Ces dernières laissent une trace dans notre cerveau, alors que nous n'avons rien vu ».

Fascinant… et inquiétant en même temps, car cela confirme la théorie évoquée plus haut !
« Ces images peuvent être utilisées par les publicitaires pour vendre davantage. Il y a une forte probabilité qu'elles puissent nous influencer quand nous achetons tel ou tel produit. Il s'agit pour le moment de spéculations ». A retenir…

UNE NOUVELLE SCIENCE : LE NEUROMARKETING :

Dans le MAGAZINE DE LA SANTÉ AU QUOTIDIEN (France 5) du 3 mai 2007, un reportage révélateur à été diffusé : « Les professionnels du neuromarketing traquent nos réactions ».
Cette émission dénonçait cette nouvelle science de neuromarketing qui est utilisée par les agences de publicité. Cette science a pour but d’observer les comportements du cerveau dans certaines situations provoquées. Grâce à des photographies IRM, les zones alors excitées sont alors visibles et étudiées.

Ainsi, ces résultats seront traduits pour se transformer en « marketing sensoriel » où tous les 5 sens seront sollicités.

On arrive aujourd'hui à exciter certaines zones du cerveau spécifiques qui vont pouvoir influencer votre perception voire influencer votre comportement vis-à-vis d'une publicité.

D’après ce reportage, nous comprenons que l’on achète une perception, on achète dès lors ce qu’un produit représente, non plus ce qu'il est. Ce concept affiche clairement de caresser nos sens pour nous faire acheter. Cette technique est utilisée par les publicistes pour viser directement notre cerveau. On est loin de l'époque où une affiche publicitaire nous vendait un produit.

Si l’on en croit les tests comparatifs, ça marche.
Exemple : avec des images d’IRM, un cobaye boit deux colas différents.

Résultat : son attirance pour l’un ou l’autre n’est pas seulement guidé par le goût.

OLIVIER OULLIER, chercheur en neurosciences de l’Université de Provence explique :
« Lorsque l’on boit un soda qu’on préfère, c’est une partie spécifique à l’avant du cerveau qui sera plus activée que les autres. Si avant de boire le soda, on présente le logo de chacune des deux marques, pour la marque la moins connue, cela n’affecte en rien le fonctionnement du cerveau. Alors que pour la marque la plus connue, on trouve une activation dans la partie du cerveau qui s’appelle l’hippocampe, qui est liée a nos processus de mémoire et qui est connu pour pouvoir intervenir dans le changement du comportement du choix par rapport à des informations sociales. »

Nos achats sont alors directement guidés par nos souvenirs. Mais les chercheurs ont identifiés d’autres zones qui participent aussi à notre décision comme la préférence, la récompense ou la perte. Des zones qu’ils tentent d’activer ou de désactiver.

C’est précisément ce que vendent certains bureaux de marketing à de grandes marques françaises.

Un bon point pour les marques qui pourtant ne se vantent pas de pratiquer de telles expériences. Les noms de ces sociétés sont gardées confidentielles car ils sont conscients que cette technique relève de la manipulation.


OLIVIER OULLIER continue : 

« Aujourd’hui, on peut donc prédire l’acte d’achat de quelqu’un, c’est le métier de ces spécialistes en marketing et communication. Toutefois ce qui est très important dans nos décisions d’achat, c’est à la fois ce qui va se passer dans notre cerveau, mais aussi la façon dont nous allons interagir dans l’environnement qui va avoir un rôle primordial dans nos décisions d’achat. De la même manière que notre histoire, notre expérience personnelle va elle aussi jouer un rôle prépondérant. »


Le bouton qui déclenche l’acte d’achat n’a pas encore été découvert. Cela n’empêche qu’aujourd’hui, les publicitaires sont bien sur les traces de ce que notre cerveau fait dans ces situations…


Cette technique est généralement pratiquée dans la publicité. Les marques font appel à des neuromarketers qui maîtrisent cette science de plus en plus en évolution grâce aux techniques disponibles. La publicité est devenu une science qui sait comment activer les structures de votre cerveau qui commandent votre comportement. Cette technique rend possible a l’esprit de prendre le pouvoir sur l’instinct.


Dans la revue Cerveau et Psycho,
ANNETTE SCHÄFER a déclaré : « Voici donc le moteur du commerce. Le cortex préfrontal médian nous fait aimer ce qu’aiment les autres. Arriver a le stimuler pourrait donc être un objectif majeur d’une parfaite campagne publicitaire. »

En activant cette zone du cerveau, les neuromarketers tentent de trouver une alchimie parfaite qui influenceraient vos pulsions sur commande.

(Source : « Vous Avez dit Neuromarketing » – Cerveau et Psycho nr 7, sept.-oct. 2004)

Pour les applications et exemples dans la publicité, vous pouvez voir le chapitre « les exemples visuel - page 2  ».

 

LES AUTRES RECHERCHES, ETUDES, ARTICLES ET ENTRETIENS EN FRANCAIS :

Il y a peu de recherches en français sur ce sujet spécifique.
Cependant, elles se font de plus en plus nombreuses.
L'une d'elles provient de l'Université de Nice Sophia Antipolis. L'étude est publiée sur leur site.

L’un des plus grands penseurs, sociologue et psychologue a résumé ses études des foules dans un livre intitulé : « Psychologie des Foules ».

GUSTAVE LE BON y décrit en 1895, dans un langage étonnamment moderne le processus qui entraîne un changement d’état lorsqu’un individu de meut dans une foule. Les plus grands psychologues se sont inspirés de ses études qui restent aujourd’hui la référence par excellence. SIGMUND FREUD lui-même s’inspira de cet ouvrage dans ses propres observations et théories.


Le Bon explique, entre autres, le processus de propagation d’idées ou d’informations qui progressivement entraînent une action inconsciente. C’est ni plus ni moins l’effet de propagande.


« La naissance progressive de la puissance des foules s’est fait d’abord pas la propagation de certaines idées qui se sont lentement implantées dans les esprits, puis par l’association graduelle des individus pour amener la réalisation des conceptions théoriques. »

D’après lui, l’inconscient joue un rôle prépondérant dans le fonctionnement de l’intelligence.
« La vie consciente de l’esprit ne représente qu’une bien faible part auprès de sa vie inconsciente. L’analyste le plus subtil, l’observateur le plus pénétrant n’arrive guère a découvrir qu’un bien petit nombre des mobiles inconscients qui le mènent. Nos actes conscients dérivent d’un substratum inconscient créé surtout par des influences d’hérédité. (…) Derrière les causes avouées de nos actes, il y a sans doute les causes secrètes que nous n’avouons pas, mais derrières ces causes secrètes il y en a de beaucoup plus secrètes encore, puisque nous même les ignorons. La plupart des nos actions journalières ne sont que l’effet de mobiles cachés qui nous échappent ».

Il y a plus de cent ans de cela, ce sociologue avait compris que l’inconscient, et aujourd’hui nous parlons même de subconscient, maîtrise nos actions conscientes. Aujourd’hui seul la technologie de l’IRM confirme que notre cerveau peut être excité par ce fameux inconscient.

Dans le pire des cas, lorsque la musique est composée pour manipuler nos esprits, lorsque nous sommes en groupe, comme lors de concerts, nous pouvons littéralement se trouver dans un état d’hypnose de masse.

Et puis, il explique aussi le phénomène de cécité cognitive (ne pas voir quelque chose d’existant ou voir autre chose que la réalité par la seule force de la suggestibilité). L’observateur ne voit que l’image évoquée dans son esprit et fausse sa capacité de jugement.

Sans parler d’effets subliminaux, ils ne les connaissaient pas à cette époque, il fait référence à ce même processus de « pénétration » dans les esprits d’idées ou concepts par divers moyens : « Lorsque, par des procédés divers, une idée a fini par pénétrer dans l’âme des foules (ou d’un individu), elle possède une puissance irrésistible et déroule toute une série d’effets qu’il faut subir. »

CLAUDE ALLARD, psychiatre et psychanalyste est aussi conseiller auprès du CSA. Sa pratique et sa réflexion quotidiennes le confrontent au rapport des enfants avec le petit écran. Dans son dernier ouvrage, « Qu'est ce qu'il y a à la télé ? », écrit en collaboration avec la journaliste CÉCILE DOLLÉ (chez Albin Michel), il donne quelques clefs pour comprendre la fascination qu’exerce la télé sur les enfants. Lire l'entretien cliquez ici .

ALAIN BUSSCHAERT, Professeur de piano au Conservatoire de XIème PARIS et à l’École Normale de Musique de Paris. C’est sur des faits concrets que celui-ci s’appuie et s’impose d’alerter l’opinion publique sur les conséquences de certaines écoutes musicales réitérées…
Il obtiendra des articles de presse dans divers magazines nationaux.

Il participera également à des émissions radiophoniques et soulèvera l’intérêt de Monsieur FRANÇOIS BAYROU à l’époque Ministre de l’Éducation Nationale. Il reçut également le soutien de GILBERT DURAND, l’un des plus grands anthropologues de notre époque.
En 1997, sollicité par l’Association « Phare-Enfants-Parents », il est l’auteur d’une étude divulguée sur sonsite sur le rôle possible de la musique dans le comportement suicidaire. Formé à la sophrologie, il est dans ses objectifs de fonder à moyen terme une Association pour l’information et le développement de la Sophro-Musicothérapie.
Musicologue, Musico thérapeute, Professeur de piano, proposant un enseignement traditionnel à vocation psychopédagogique, il conduit parallèlement une carrière de pédagogue, de conférencier en psychologie musicale et de pianiste.

Il est le président de la nouvelle association « AJ » qui se concentre sur la prévention et la sensibilisation des dangers potentiels d'écoutes réitérées de genres musicaux populaires.

Extraits de l’interview dans le magazine « FAMILLE CHRETIENNE », avec témoignages poignants d'ados:
cliquez ici .

Pour visionner quelques manuscrits de témoignages révélateurs d'élèves d’ALAIN BUSSCHAERT:cliquez ici .

De plus, dans le chapitre « Info ou intox », nous lisons diverses recherches scientifiques. Inutile de les répéter ici.

AUTRES CONCLUSIONS DE DIVERS SCIENTIFIQUES :

Le docteur JOHN KAPPAS, chercheur américain renommé dans le domaine de la maîtrise de l’esprit et de l’hypnose, a commencé ses recherches dans les années 60. En 1968, il inaugura son institut HMI (« Hypnosis Motivation Institute »), devenu aujourd’hui une référence dans le domaine de l’hypnose et de la maîtrise des esprits. Il a un jour déclaré, en parlant des effets de la musique sur les esprits des jeunes : « …les choses qui ne sont pas comprises au sujet de ces choses diaboliques sont comment ils parviennent à inculquer leurs messages à ces jeunes gens. Ce que est traité est appelé : « Éveil de la suggestibilité ». Ces choses, hautement suggestives, influencent facilement les jeunes… tout message consciemment placé dans un disque sera perçu par l’auditeur à ce moment précis. Il n’y a aucune défense contre ces messages perçu à ce stade… Ils vont suive tout ce qui est suggéré parce qu’ils n’ont aucune défense contre ce procédé, ils sont alors hypnotisés. Ils deviennent alors des individus vulnérables dans un état hypnotique. »

Il n'est même plus question, ici, de subliminal ! Mais d'une forme d'effet d'hypnose par la répétition d'actes violents virtuels se traduisant en actes violents réels... 

Dans le magazine SCIENCE ILLUSTREE n°6 de juin 1993 on pouvait lire:
« l’expression musicale apparaît comme un révélateur de ce qu’il y a de plus profond et de plus spontané dans l’homme : plongeant ses racines dans l’inconscient, elle parle directement à la part d’irrationnel que chacun porte en soi… ».
Plus loin encore : « La musique est dotée d’une extraordinaire puissance émotionnelle. Elle laisse rarement insensible. Certains morceaux procurent un sentiment d’apaisement et de sérénité. D’autres au contraire, déclenchent des réactions impulsives, parfois violentes… ».

De nombreuses expériences démontrent sans ambiguïté l’existence de la perception subliminale. Elles sont font de plus en plus nombreuses et précises grâce à de meilleures méthodologies dans le domaine de la psychologie cognitive.

 

L’une de ces expériences les plus éloquentes est celle du professeur LAWRENCE WEISKRANTZ de l’Université d’Oxford en 1997. Il a étudié des personnes qui, à la suite d’un accident vasculaire cérébral, sont incapables de voir consciemment dans une zone déterminée de leur champ visuel.
Il a observé que ces personnes répondaient à des stimuli présents dans la partie aveugle de leur champ visuel. Par exemple, on leur demandait de pointer du doigt l’emplacement d’un stimulus lumineux qui apparaissait n’ importe où devant eux. A chaque fois que le point lumineux s’allumait, ils le montraient du doigt. Et plus étonnant encore… ils y parvenaient aussi lorsque le point était situé dans cette partie aveugle en question !

Les études de plus en plus nombreuses dans le monde sur le sujet entraînent des découvertes qui permettent aux psychologues et neurologues de mieux comprendre ce phénomène étonnant qui n’a pas fini de révéler tous ses secrets.

EXPERIENCES AVEC DES SOURIS :

Dans le cadre d’un projet imposé par le département de l’Éducation Nationale de l’État de Virginie (USA), les étudiants d’universités et lycées doivent faire un apprentissage dans les recherches et expériences.
De 1995 a 1997, DAVID MERELL, étudiant de la Suffolk High School (USA), a choisi de présenter et expérimenter une hypothèse : « écouter la musique entraîne des conséquences sur les capacités mentales ».

En résumé, pour sa démonstration, il utilisa 24 souris blanches qu’il divisa en 3 groupes.
Chaque souris est issue du même laboratoire afin de garantir que les provenances n'influencent pas la recherche. Chaque groupe reçoit la même nourriture, ont des cages identiques, la même eau, la même lumière. Ceci afin de ne pas perturber l’expérience et la rendre le plus objectif possible.

Pendant 4 semaines, toutes les souris, de façon individuelle, apprennent à sortir d’un labyrinthe.
Au bout de cette période, toutes les souris, SANS EXCEPTION, en sortent au bout de 10 minutes. Dans le monde de la science, cela équivaut à dire que le taux de probabilité est de l’ordre de 100% de certitude des résultats : on peut alors affirmer, qu’une souris peut sortir de ce labyrinthe en 10 minutes. Dix minutes sera alors le temps de référence absolu.

C’est alors que ces trois groupes seront soumis à 3 types de musiques différentes pendant 4 semaines consécutives:

  • Groupe A : n’est soumise à aucune musique
  • Groupe B : est soumise à de la musique classique (Mozart)
  • Groupe C : est soumise à du Hard Rock (du groupe ANTHRAX)


    Résultat en fin des 4 semaines :

    • Groupe A : les souris parviennent a sortir du labyrinthe, qu’ils connaissent depuis, par cœur en un peu plus de 5 minutes.
    • Groupe B : Résultat époustouflant : les souris sortent en un peu plus de 3 minutes !!!
    • Groupe C : Autre résultat révélateur de ce test : les souris mettent plus de …
      30 minutes à sortir du labyrinthe qu’ils connaissaient par cœur !

    Ce test fut reproduit à plusieurs reprises et avec d’autres variantes, avec plus de groupes comme par exemple un groupe était soumis à de la musique des années 50, un autres des années 60, encore un autre à un échantillon de la musique diverse telle qu’on peu l’entendre à la radio,… et encore une fois un groupe de Hard Rock et un autre de classique…

    Les résultats furent tout aussi révélateurs : le groupe « musique classique » continuait à sortir en 3 minutes, alors que les autres plafonnent aux alentours des 5 minutes…
    et le groupe « musique Rock »… n’arrive toujours pas sous la barre des 30 minutes !!! (Des 10 minutes comme temps de référence !)

    Alors, est ce les paroles qui les ont influencés dans leurs prestations ou tout simplement autre chose ?
    Il semble que la musique, même sans les paroles, véhicule quelque chose qui a un effet indéniable sur notre intelligence et attitude.

    N’oublions pas que les souris ne comprennent ni anglais, ni français… Donc, ne pensez pas que de dire « je ne comprends pas de toute façon » ou « je n’écoute pas les paroles, c’est juste la musique qui m’attire  » feront de vous une exception à la règle ! Ce n'est aucune garantie pour vous que ce que vous pensez est la réalité... La réalité scientifique nous dévoile tout autre chose.
    La science vient de prouver, par cette seule expérience, que la musique influence notre intellect et nos capacités !

    Et cette expérience n’essayait pas de démontrer les effets des messages subliminaux inversés… L’expérience serait plus complexe avec les hommes, mais ses effets sont bel et bien démontrés par d’autres études !

    Tout ne repose donc pas exclusivement que sur des paroles, mais aussi sur une combinaison d’atmosphère et d’ambiance qui véhiculent aussi une influence qui peut même influencer le fonctionnement de notre corps.

    LES EFFETS BOITES DE NUIT ET DES CONCERTS SUR LE CERVEAU :

    Les effets pervers et subversifs d'une musique ou des sons prennent toute leur ampleur lorsque les éléments extérieurs varient. Ainsi, une chanson sera perçue différemment lorsqu'un individu se trouve dans différents états émotionnels ou physiques. Son ressenti variera sous l’effet de drogues, de l’alcool, de la foule ou de la fatigue.

    Ces moments de faiblesse mentale rendent tous les esprits plus sensibles aux effets des messages et  aux effets rythmiques de la musique qui se répercutent sur le corps qui calquera ses rythmes sur ceux de la musique.
    Une fois dans l'emprise de l'ambiance et d'un état de transe ou d'hypnose, pas besoin de chercher de messages subliminaux, on est en état de faire n'importe quoi.
    Quand un individu se trouve dans une foule, il change de comportement, il lui arrive même de faire des choses qu’il ne ferait jamais en temps normal quand il se trouve seul.

    Gustave Le Bon
    explique : « Ils possèdent une sorte d’âme collective qui les fait sentir, penser et agir d’une façon tout à fait différente de celle dont sentirait, penserait et agirait chacun d’eux isolement. Il y a des idées, des sentiments qui ne surgissent ou ne se transforment en actes que chez les individus en foule. » Il continue : « un individu en foule acquiert, par le fait seul du nombre, un sentiment de puissance invincible qui lui permettra de céder a des instincts que, seul, il eut forcement refrénés. La foule étant anonyme, et par conséquent irresponsable, le sentiment de responsabilité, qui retient toujours les individus, disparaît entièrement. »

    Les contextes des boîtes de nuits et des concerts ont un impact extraordinaire sur le mental. Sous l’influence de la foule, nous perdons petit à petit nos capacités de contrôle de soit. Le tout arrosé richement d’alcool et de drogues rend n’importe quel individu vulnérable aux messages prévus à cet effet ! Un effet d’hypnose et d’euphorie prend le dessus. Les esprits deviennent alors réceptifs aux messages pervers et endoctrinant des chanteurs.
    Souvenez-vous du nombre de faits divers qui rapportent les actes de violences suite à une nuit mouvementée, le tout bien arrosé d’alcool ou d’autres substances énergétiques.

    Quel processus entraîne une foule vers cet état inconscient et euphorique?

     

    La musique crée une ambiance.
    Une ambiance crée un environnement.
    Un environnement crée une attitude.
    Quels sont les mécanismes de ce processus?


     

    Le rythme est l’élément le plus physique de la musique. C’est le seul élément dans la musique qui crée le mouvement de notre corps. Un esprit entraîne par la drogue ou l’alcool répondra plus facilement au « beat ». Le cœur adapte son rythme à celui de la musique.

    • Le volume accentue l’encrassement de l’esprit. Un son très élevé jusqu'à la limite de la douleur entraîne une telle violence physique qu’il bloque littéralement le processus de la pensée et de la raison.
    • La répétition excessive est une autre devise de l'ambiance des discothèques et de la musique. La répétition est une méthode d'hypnose et d’endoctrinement, nous l’avons vu. Nous devenons à la merci
      des messages transmis dans la musique.
      Elle éveille l'agressivité, la violence et les désirs sexuels.
      Les mouvements de danse deviennent suggestifs voire pornographiques. 
      Dans cet état euphorique, nous sommes capables de faire n'importe quoi et à la merci des « manipulateurs ».
    • L’obscurité est une autre facette de la scène des discothèques. La masse alors assombrie devient un grand masque d’anonymat. L’identité personnelle disparaît dans les ténèbres et amenuisent les sentiments de responsabilité. Nous devenons anonymes et dès lors… tout est permis !
    • Les stroboscopes « coupent » l’obscurité de façon successive et extrêmement rapide, ce qui entraîne des effets hypnotiques. « L’hypnotiseur » n’attend qu’une chose : prendre contrôle des attitudes de la foule.

    Vous l’aurez compris, tous ces éléments accumulés rendent plus sensibles aux effets subversifs de la musique et ils transforment la masse en « esclaves de la musique » et de ses messages. La musique a, dès lors, des effets conditionnants sur l'esprit.

    Il est clair qu'écouter occasionnellement une chanson des Beatles ou de Queen, ne transformera personne en drogués ou amateurs d’occultisme. Bien sûr que non. C’est la répétition fréquente et incessante, la sensibilité et la fragilité de l’esprit qui fait que les effets dissimulés de la musique seront perceptibles. L’alcool, la drogue et la fatigue renforcent cette sensibilité et réceptivité.

    C’est la loi des quantités et des excès qui influencent. Trop de « trop » est  toujours dommageable. Un verre de bière ne fera pas grand chose, mais 5 ou 6... combiné à des drogues et la fatigue.

     

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    « LES ECRANS FACE A L'INNOCENCE » !

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